la recherche pr le 27/11
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la recherche pr le 27/11
g 1 pe la fleme de fer la recherche... ya personne qi la fé ou qi ve bien la mettre qan il ora fé svp sa seré sympa
(-_-')- faux branleur
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Re: la recherche pr le 27/11
g fé sa (je menmerdé...) :
réforme des retraites
loi Fillon
Comment et pourqoi la réforme des régime spéciaux :
La nécessité d’agir :
Avec l’arrivée à l’âge de la retraite des générations du baby-boom, l’augmentation de l’espérance de vie et le vieillissement de la population : « l’équilibre du système des retraites n’est plus assuré aujourd’hui. »
Plus de retraités, moins d’actifs, pourquoi ?
Les progrès médicaux et les meilleures conditions de vie ont permis une augmentation de l’espérance de vie. Elle est aujourd’hui de 82 ans. Elle sera de 88 ans en 2040.
Dans le même temps, l’arrivée à l’âge de la retraite de la génération du baby boom, le nombre de retraités est passé de 500 000 par an à aujourd’hui 800 000 par an (depuis 2006)
Enfin, alors qu’aujourd’hui 1 personne sur 5 a plus de 60 ans, en 2040, la répartition sera d’une personne sur 3.
Ces évolutions démographiques se traduisent très concrètement : « aujourd’hui, 10 actifs financent 4 retraités, en 2040, ils en financeront 7. »
Si l’on ne changeait rien ?
Avec de moins en moins d’actifs pour financer les pensions de retraités de plus en plus nombreux, l’équilibre financier des régimes de retraite est menacé.
En 2020, le déficit de l’ensemble des régimes sera de plus de 50 milliards d’euros par an et de plus de 100 milliards en 2040.
La nécessité de la réforme :
Si rien n’est fait, deux hypothèses existent : baisser très fortement les retraites ou augmenter très fortement le montants des cotisations : la promesse d’une retraite sereine et proportionnée aux revenus de toute une vie est donc menacée.
Personne ne peut accepter que le niveau des retraites soit divisé par deux à l’horizon 2040 par manque de volonté de réforme. Pour sauver notre système de retraite, le gouvernement est donc obligé de faie une réforme.
Des régimes variés pour un pacte social unique :
Le système des retraites en France est le produit d’une histoire longue qui se traduit par la variété des régimes. Il existe ainsi des régimes différents pour les salariés du secteur privé, du secteur public, les non-salariés, professions libérales et indépendantes et les agriculteurs, salariés ou non.
Des régimes complémentaires s’ajoutent à ce dispositif ainsi que des régimes dits "spéciaux" (EDF, GDF, SNCF, ...).
Dans le régime général des salariés du secteur privé, la pension est calculée sur les 20 meilleures années et le sera, à compter de 2008, sur la base des 25 meilleures années. Elle requiert, pour une retraite à taux plein, 40 ans de cotisations et équivaut à près de 50 % du salaire de référence. Pour une durée inférieure de cotisation, on décompte un abattement de 2,5 % de la pension par trimestre manquant. A cette retraite de base, s’ajoute une pension d’un régime complémentaire.
Pour les fonctionnaires, la pension est calculée sur la base du traitement hors primes des 6 derniers mois de carrière. Le nombre requis d’annuités est de 37,5 et la pension versée de 2 % par annuité pour atteindre le taux plein de 75 % du traitement de référence.
Les principes de financement des retraites en France
Le choix du système par répartition : il existe deux systèmes de financement principaux : la répartition et la capitalisation. Dans de nombreux pays, les deux systèmes coexistent en représentant une part variable du financement total des dépenses de retraites.
Depuis 1945, la France a fait le choix de la répartition, qui assure la solidarité entre les générations. A la différence d’un système de retraite par capitalisation, les cotisations vieillesse des actifs ne sont pas épargnées dans l’attente de leur retraite : elles sont immédiatement dépensées pour financer les pensions des retraités.
La création d’un Fonds de réserve : un fonds de réserve pour les retraites a été créé en 1999 afin de prendre en charge une partie du financement des retraites entre 2020 et 2040 mais ce fonds ne permettra pas, à lui seul, de relever le défi, ni en 2020 ni plus tard.
Comment ont fait nos voisins Européen ?
La France connaît un âge moyen de départ en retraite parmi les plus bas d’Europe (58,7 ans), loin derrière la Suède ou le Royaume-Uni (63,2 ans en moyenne). Confrontés au même type de difficultés démographiques, nos voisins européens ont très largement entamé la réforme de leurs systèmes de retraite. Le principal enseignement que l’on peut tirer des exemples de nos voisins européens, c’est que, partout, la réforme a été engagée, dans un esprit de responsabilité.
Ages de départ
Age légal
Age réel
Allemagne
65
61,6
Belgique
65 (h), 62 (f)
58,1
Espagne
65
61,4
France
60
58,7
Italie
de 57 à 65 ans
60,4
Royaume-Uni
65 (h), 60 (f)
- 65 (f) en 2020
63,2
Suède
de 60 à 70
63,2
Agir pour sauver les retraites :
Une détermination, des objectifs, une méthode : le Gouvernement agit avec l’ensemble des acteurs concernés pour engager la réforme.
Agir avec détermination :
Le Gouvernement est déterminé à agir dès maintenant en lançant le processus de réforme pour préserver notre système de retraites par répartition. Les solutions existent, comme en témoignent nos voisins européens qui ont entamé leur propre réforme.
Agir pour des solutions sûres, justes et souples :
• DES SOLUTIONS SÛRES : le Gouvernement veut sauver nos régimes de retraites par répartition. En donnant la meilleure garantie, pour assurer à chacun une retraite. En offrant un véritable droit à l’information tout au long de la vie active. En ajustant la durée effective d’activité et de cotisation. En redonnant au sein de l’entreprise une place aux salariés expérimentés. En rendant plus progressive la rupture entre travail et retraite. En n’affectant pas, enfin, le montant des pensions des retraités actuels.
• DES SOLUTIONS JUSTES : le Gouvernement veut un système plus équitable. En réduisant les différences entre les régimes. En tenant compte des situations particulières. En mettant aussi en place de manière progressive les mesures prises.
• DES SOLUTIONS SOUPLES : le Gouvernement est déterminé à accroître la liberté dans notre système. En permettant à chacun de choisir plus librement le moment de son départ à la retraite. En permettant aussi de travailler plus longtemps pour améliorer sa retraite. En permettant, enfin, de compléter sa pension par une épargne librement choisie.
Agir dans le dialogue et la concertation :
La retraite est l’affaire de tous. Les questions qu’elle pose sont un enjeu de société. Les solutions dépendent de nous tous. Et l’objectif est de dégager un consensus national. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement vient d’engager une phase de dialogue avec l’ensemble des acteurs impliqués et, notamment, les partenaires sociaux. Au terme de cette phase de concertation, il soumettra un projet de réforme au Parlement. Avant l’été 2003, ainsi que le Premier ministre s’y est engagé.
Les principaux leviers :
Il existe 3 principaux leviers sur lesquels il possible d’agir, à des degrés différents pour chacun d’entre eux, afin d’assurer l’équilibre de notre système de répartition :
Le niveau des pensions, mais il s’agit aussi de maintenir un bon niveau de retraites. Si rien n’est fait, les pensions seraient diminuées de moitié d’ici 2040, ce qui est inacceptable.
Le niveau des cotisations sur les actifs, mais on ne peut pas tout faire peser sur les cotisations, c’est dangereux pour l’emploi. Ce levier ne peut être utilisé seul car pour équilibrer les régimes, il faudrait augmenter les cotisations de 50 %, d’ici 2040.
La durée effective d’activité et de cotisation : les français partent à la retraite en moyenne avant 60 ans. Dans un monde où l’on vit de plus en plus longtemps, et où l’on passe de plus en plus de temps à la retraite, il faut redéfinir le lien au travail. Chez nos voisins européens, les âges effectifs de départ à la retraite sont plus élevés. Il faut pour cela permettre aux salariés âgés de mieux trouver leur place. Si ce paramètre était le seul levier possible , il faudrait allonger de 6 ans la durée de travail, la réforme de 1993 étant intégralement prise en compte.
La méthode du Gouvernement :
Le Gouvernement a décidé de sauver le systèmes des retraites, en privilégiant la concertation et le dialogue, préalables nécessaires à l’action. L’avenir des retraites n’est pas une affaire d’experts. Nous allons écouter l’ensemble des acteurs impliqués sur ce dossier, et notamment les syndicats.
Après cette phase de consultation et de dialogue, le gouvernement entamera une phase de concertation, puis prendra ses responsabilités. Ses décisions seront soumises au Parlement d’ici l’été 2003, comme le Premier ministre s’y est engagé.
Les retraites sont au coeur de notre pacte social. Nous voulons nous donner les moyens, ensemble, de le préserver.
réforme des retraites
loi Fillon
Comment et pourqoi la réforme des régime spéciaux :
La nécessité d’agir :
Avec l’arrivée à l’âge de la retraite des générations du baby-boom, l’augmentation de l’espérance de vie et le vieillissement de la population : « l’équilibre du système des retraites n’est plus assuré aujourd’hui. »
Plus de retraités, moins d’actifs, pourquoi ?
Les progrès médicaux et les meilleures conditions de vie ont permis une augmentation de l’espérance de vie. Elle est aujourd’hui de 82 ans. Elle sera de 88 ans en 2040.
Dans le même temps, l’arrivée à l’âge de la retraite de la génération du baby boom, le nombre de retraités est passé de 500 000 par an à aujourd’hui 800 000 par an (depuis 2006)
Enfin, alors qu’aujourd’hui 1 personne sur 5 a plus de 60 ans, en 2040, la répartition sera d’une personne sur 3.
Ces évolutions démographiques se traduisent très concrètement : « aujourd’hui, 10 actifs financent 4 retraités, en 2040, ils en financeront 7. »
Si l’on ne changeait rien ?
Avec de moins en moins d’actifs pour financer les pensions de retraités de plus en plus nombreux, l’équilibre financier des régimes de retraite est menacé.
En 2020, le déficit de l’ensemble des régimes sera de plus de 50 milliards d’euros par an et de plus de 100 milliards en 2040.
La nécessité de la réforme :
Si rien n’est fait, deux hypothèses existent : baisser très fortement les retraites ou augmenter très fortement le montants des cotisations : la promesse d’une retraite sereine et proportionnée aux revenus de toute une vie est donc menacée.
Personne ne peut accepter que le niveau des retraites soit divisé par deux à l’horizon 2040 par manque de volonté de réforme. Pour sauver notre système de retraite, le gouvernement est donc obligé de faie une réforme.
Des régimes variés pour un pacte social unique :
Le système des retraites en France est le produit d’une histoire longue qui se traduit par la variété des régimes. Il existe ainsi des régimes différents pour les salariés du secteur privé, du secteur public, les non-salariés, professions libérales et indépendantes et les agriculteurs, salariés ou non.
Des régimes complémentaires s’ajoutent à ce dispositif ainsi que des régimes dits "spéciaux" (EDF, GDF, SNCF, ...).
Dans le régime général des salariés du secteur privé, la pension est calculée sur les 20 meilleures années et le sera, à compter de 2008, sur la base des 25 meilleures années. Elle requiert, pour une retraite à taux plein, 40 ans de cotisations et équivaut à près de 50 % du salaire de référence. Pour une durée inférieure de cotisation, on décompte un abattement de 2,5 % de la pension par trimestre manquant. A cette retraite de base, s’ajoute une pension d’un régime complémentaire.
Pour les fonctionnaires, la pension est calculée sur la base du traitement hors primes des 6 derniers mois de carrière. Le nombre requis d’annuités est de 37,5 et la pension versée de 2 % par annuité pour atteindre le taux plein de 75 % du traitement de référence.
Les principes de financement des retraites en France
Le choix du système par répartition : il existe deux systèmes de financement principaux : la répartition et la capitalisation. Dans de nombreux pays, les deux systèmes coexistent en représentant une part variable du financement total des dépenses de retraites.
Depuis 1945, la France a fait le choix de la répartition, qui assure la solidarité entre les générations. A la différence d’un système de retraite par capitalisation, les cotisations vieillesse des actifs ne sont pas épargnées dans l’attente de leur retraite : elles sont immédiatement dépensées pour financer les pensions des retraités.
La création d’un Fonds de réserve : un fonds de réserve pour les retraites a été créé en 1999 afin de prendre en charge une partie du financement des retraites entre 2020 et 2040 mais ce fonds ne permettra pas, à lui seul, de relever le défi, ni en 2020 ni plus tard.
Comment ont fait nos voisins Européen ?
La France connaît un âge moyen de départ en retraite parmi les plus bas d’Europe (58,7 ans), loin derrière la Suède ou le Royaume-Uni (63,2 ans en moyenne). Confrontés au même type de difficultés démographiques, nos voisins européens ont très largement entamé la réforme de leurs systèmes de retraite. Le principal enseignement que l’on peut tirer des exemples de nos voisins européens, c’est que, partout, la réforme a été engagée, dans un esprit de responsabilité.
Ages de départ
Age légal
Age réel
Allemagne
65
61,6
Belgique
65 (h), 62 (f)
58,1
Espagne
65
61,4
France
60
58,7
Italie
de 57 à 65 ans
60,4
Royaume-Uni
65 (h), 60 (f)
- 65 (f) en 2020
63,2
Suède
de 60 à 70
63,2
Agir pour sauver les retraites :
Une détermination, des objectifs, une méthode : le Gouvernement agit avec l’ensemble des acteurs concernés pour engager la réforme.
Agir avec détermination :
Le Gouvernement est déterminé à agir dès maintenant en lançant le processus de réforme pour préserver notre système de retraites par répartition. Les solutions existent, comme en témoignent nos voisins européens qui ont entamé leur propre réforme.
Agir pour des solutions sûres, justes et souples :
• DES SOLUTIONS SÛRES : le Gouvernement veut sauver nos régimes de retraites par répartition. En donnant la meilleure garantie, pour assurer à chacun une retraite. En offrant un véritable droit à l’information tout au long de la vie active. En ajustant la durée effective d’activité et de cotisation. En redonnant au sein de l’entreprise une place aux salariés expérimentés. En rendant plus progressive la rupture entre travail et retraite. En n’affectant pas, enfin, le montant des pensions des retraités actuels.
• DES SOLUTIONS JUSTES : le Gouvernement veut un système plus équitable. En réduisant les différences entre les régimes. En tenant compte des situations particulières. En mettant aussi en place de manière progressive les mesures prises.
• DES SOLUTIONS SOUPLES : le Gouvernement est déterminé à accroître la liberté dans notre système. En permettant à chacun de choisir plus librement le moment de son départ à la retraite. En permettant aussi de travailler plus longtemps pour améliorer sa retraite. En permettant, enfin, de compléter sa pension par une épargne librement choisie.
Agir dans le dialogue et la concertation :
La retraite est l’affaire de tous. Les questions qu’elle pose sont un enjeu de société. Les solutions dépendent de nous tous. Et l’objectif est de dégager un consensus national. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement vient d’engager une phase de dialogue avec l’ensemble des acteurs impliqués et, notamment, les partenaires sociaux. Au terme de cette phase de concertation, il soumettra un projet de réforme au Parlement. Avant l’été 2003, ainsi que le Premier ministre s’y est engagé.
Les principaux leviers :
Il existe 3 principaux leviers sur lesquels il possible d’agir, à des degrés différents pour chacun d’entre eux, afin d’assurer l’équilibre de notre système de répartition :
Le niveau des pensions, mais il s’agit aussi de maintenir un bon niveau de retraites. Si rien n’est fait, les pensions seraient diminuées de moitié d’ici 2040, ce qui est inacceptable.
Le niveau des cotisations sur les actifs, mais on ne peut pas tout faire peser sur les cotisations, c’est dangereux pour l’emploi. Ce levier ne peut être utilisé seul car pour équilibrer les régimes, il faudrait augmenter les cotisations de 50 %, d’ici 2040.
La durée effective d’activité et de cotisation : les français partent à la retraite en moyenne avant 60 ans. Dans un monde où l’on vit de plus en plus longtemps, et où l’on passe de plus en plus de temps à la retraite, il faut redéfinir le lien au travail. Chez nos voisins européens, les âges effectifs de départ à la retraite sont plus élevés. Il faut pour cela permettre aux salariés âgés de mieux trouver leur place. Si ce paramètre était le seul levier possible , il faudrait allonger de 6 ans la durée de travail, la réforme de 1993 étant intégralement prise en compte.
La méthode du Gouvernement :
Le Gouvernement a décidé de sauver le systèmes des retraites, en privilégiant la concertation et le dialogue, préalables nécessaires à l’action. L’avenir des retraites n’est pas une affaire d’experts. Nous allons écouter l’ensemble des acteurs impliqués sur ce dossier, et notamment les syndicats.
Après cette phase de consultation et de dialogue, le gouvernement entamera une phase de concertation, puis prendra ses responsabilités. Ses décisions seront soumises au Parlement d’ici l’été 2003, comme le Premier ministre s’y est engagé.
Les retraites sont au coeur de notre pacte social. Nous voulons nous donner les moyens, ensemble, de le préserver.
(-_-')- faux branleur
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Re: la recherche pr le 27/11
noublié pa de changé quelqe mot...(c t 1 rappel pr romain )
(-_-')- faux branleur
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Re: la recherche pr le 27/11
voici la version final :
réforme des retraites
loi Fillon
Comment et pourqoi la réforme du système de retraite :
La nécessité d’agir :
Avec l’arrivée à l’âge de la retraite des générations du baby-boom, l’augmentation de l’espérance de vie et le vieillissement de la population : « l’équilibre du système des retraites n’est plus assuré aujourd’hui. »
Plus de retraités, moins d’actifs, pourquoi ?
Augmentation de l' espérance de vie:
Les progrès médicaux et les meilleures conditions de vie ont permis une augmentation de l’espérance de vie. De 70 ans en 1950, elle est aujourd’hui de 82 ans et elle sera de 88 ans en 2040.
Dans le même temps, la génération du baby boom arrive à l’âge de la retraite : Le nombre de retraités est passé de 500 000 à , depuis 2006, 800 000 par an.
Enfin, alors qu’aujourd’hui 1 personne sur 5 a plus de 60 ans, en 2040, la répartition sera d’une personne sur 3.
Ces évolutions démographiques se traduisent très concrètement : « aujourd’hui, 10 actifs financent 4 retraités, en 2040, ils en financeront 7. »
Si l’on ne changeait rien ?
Avec de moins en moins d’actifs pour financer les pensions de retraités de plus en plus nombreux, l’équilibre financier des régimes de retraite est menacé.
En 2020, le déficit de l’ensemble des régimes sera de plus de 50 milliards d’euros par an et de plus de 100 milliards en 2040.
La nécessité de la réforme :
Si rien n’est fait, deux hypothèses existent : baisser très fortement les retraites ou augmenter très fortement le montants des cotisations : la promesse d’une retraite sereine et proportionnée aux revenus de toute une vie est donc menacée.
Personne ne peut accepter que le niveau des retraites soit divisé par deux à l’horizon 2040 par manque de volonté de réforme. Pour sauver notre système de retraite, le gouvernement est donc obligé de faire une réforme.
Des régimes variés pour un pacte social unique :
Le système des retraites en France est le produit d’une histoire longue qui se traduit par la variété des régimes. Il existe ainsi des régimes différents pour les salariés du secteur privé, du secteur public, les non-salariés, professions libérales et indépendantes et les agriculteurs, salariés ou non.
Des régimes complémentaires s’ajoutent à ce dispositif ainsi que des régimes dits "spéciaux" (EDF, GDF, SNCF, ...).
Dans le régime général des salariés du secteur privé, la pension est calculée sur les 20 meilleures années et le sera, à compter de 2008, sur la base des 25 meilleures années. Elle requiert, pour une retraite à taux plein, 40 ans de cotisations et équivaut à près de 50 % du salaire de référence. Pour une durée inférieure de cotisation, on décompte un abattement de 2,5 % de la pension par trimestre manquant. A cette retraite de base, s’ajoute une pension d’un régime complémentaire.
Pour les fonctionnaires, la pension est calculée sur la base du traitement hors primes des 6 derniers mois de carrière. Le nombre requis d’annuités est de 37,5 et la pension versée de 2 % par annuité pour atteindre le taux plein de 75 % du traitement de référence.
Les principes de financement des retraites en France
Le choix du système par répartition : il existe deux systèmes de financement principaux : la répartition et la capitalisation. Dans de nombreux pays, les deux systèmes coexistent en représentant une part variable du financement total des dépenses de retraites.
Depuis 1945, la France a fait le choix de la répartition, qui assure la solidarité entre les générations. A la différence d’un système de retraite par capitalisation, les cotisations vieillesse des actifs ne sont pas épargnées dans l’attente de leur retraite : elles sont immédiatement dépensées pour financer les pensions des retraités.
La création d’un Fonds de réserve : un fonds de réserve pour les retraites a été créé en 1999 afin de prendre en charge une partie du financement des retraites entre 2020 et 2040 mais ce fonds ne permettra pas, à lui seul, de relever le défi, ni en 2020 ni plus tard.
Comment ont fait nos voisins Européen ?
La France connaît un âge moyen de départ en retraite parmi les plus bas d’Europe (58,7 ans), loin derrière la Suède ou le Royaume-Uni (63,2 ans en moyenne). Confrontés au même type de difficultés démographiques, nos voisins européens ont très largement entamé la réforme de leurs systèmes de retraite. Le principal enseignement que l’on peut tirer des exemples de nos voisins européens, c’est que, partout, la réforme a été engagée, dans un esprit de responsabilité.
Ages de départ
Age légal
Age réel
Allemagne
65
61,6
Belgique
65 (h), 62 (f)
58,1
Espagne
65
61,4
France
60
58,7
Italie
de 57 à 65 ans
60,4
Royaume-Uni
65 (h), 60 (f)
- 65 (f) en 2020
63,2
Suède
de 60 à 70
63,2
Agir pour sauver les retraites :
Une détermination, des objectifs, une méthode : le Gouvernement agit avec l’ensemble des acteurs concernés pour engager la réforme.
Agir avec détermination :
Le Gouvernement est déterminé à agir dès maintenant en lançant le processus de réforme pour préserver notre système de retraites par répartition. Les solutions existent, comme en témoignent nos voisins européens qui ont entamé leur propre réforme.
Agir pour des solutions sûres, justes et souples :
• DES SOLUTIONS SÛRES : le Gouvernement veut sauver nos régimes de retraites par répartition. En donnant la meilleure garantie, pour assurer à chacun une retraite. En offrant un véritable droit à l’information tout au long de la vie active. En ajustant la durée effective d’activité et de cotisation. En redonnant au sein de l’entreprise une place aux salariés expérimentés. En rendant plus progressive la rupture entre travail et retraite. En n’affectant pas, enfin, le montant des pensions des retraités actuels.
• DES SOLUTIONS JUSTES : le Gouvernement veut un système plus équitable. En réduisant les différences entre les régimes. En tenant compte des situations particulières. En mettant aussi en place de manière progressive les mesures prises.
• DES SOLUTIONS SOUPLES : le Gouvernement est déterminé à accroître la liberté dans notre système. En permettant à chacun de choisir plus librement le moment de son départ à la retraite. En permettant aussi de travailler plus longtemps pour améliorer sa retraite. En permettant, enfin, de compléter sa pension par une épargne librement choisie.
Agir dans le dialogue et la concertation :
La retraite est l’affaire de tous. Les questions qu’elle pose sont un enjeu de société. Les solutions dépendent de nous tous. Et l’objectif est de dégager un consensus national. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement vient d’engager une phase de dialogue avec l’ensemble des acteurs impliqués et, notamment, les partenaires sociaux. Au terme de cette phase de concertation, il soumettra un projet de réforme au Parlement. Avant l’été 2003, ainsi que le Premier ministre s’y est engagé.
Les principaux ''leviers'' :
Il existe 3 principaux ''leviers'' sur lesquels il possible d’agir, à des degrés différents pour chacun d’entre eux, afin d’assurer l’équilibre de notre système de répartition :
Le niveau des pensions, mais il s’agit aussi de maintenir un bon niveau de retraites. Si rien n’est fait, les pensions seraient diminuées de moitié d’ici 2040.
Le niveau des cotisations sur les actifs, mais on ne peut pas tout faire peser sur les cotisations, c’est dangereux pour l’emploi. Ce levier ne peut être utilisé seul car pour équilibrer les régimes, il faudrait augmenter les cotisations de 50 %, d’ici 2040.
La durée effective d’activité et de cotisation : les français partent à la retraite en moyenne avant 60 ans. Dans un monde où l’on vit de plus en plus longtemps, et où l’on passe de plus en plus de temps à la retraite, il faut redéfinir le lien au travail. Chez nos voisins européens, les âges effectifs de départ à la retraite sont plus élevés. Il faut pour cela permettre aux salariés âgés de mieux trouver leur place. Si ce paramètre était le seul levier possible , il faudrait allonger de 6 ans la durée de travail, la réforme de 1993 étant intégralement prise en compte.
La méthode du Gouvernement :
D'après le Gouvernement, il s'agit de sauver le systèmes des retraites, en privilégiant la concertation et le dialogue, préalables nécessaires à l’action. L’avenir des retraites n’est pas une affaire d’experts. Le Gouvernement annonce son intention d'écouter l’ensemble des acteurs impliqués sur ce dossier, et notamment les syndicats.
Après cette phase de consultation et de dialogue, le gouvernement entamera une phase de concertation, puis prendra des décisions. Ces décisions seront soumises au Parlement.
Conclusion :
Il semble que la réforme des régimes de retraite en France soit nécessaire à leur survie; encore faut-il qu'elle puisse être mener pour le bien-être de tous.
dsl pr lé 3 shema et la mise en forme mé i passe pa...
réforme des retraites
loi Fillon
Comment et pourqoi la réforme du système de retraite :
La nécessité d’agir :
Avec l’arrivée à l’âge de la retraite des générations du baby-boom, l’augmentation de l’espérance de vie et le vieillissement de la population : « l’équilibre du système des retraites n’est plus assuré aujourd’hui. »
Plus de retraités, moins d’actifs, pourquoi ?
Augmentation de l' espérance de vie:
Les progrès médicaux et les meilleures conditions de vie ont permis une augmentation de l’espérance de vie. De 70 ans en 1950, elle est aujourd’hui de 82 ans et elle sera de 88 ans en 2040.
Dans le même temps, la génération du baby boom arrive à l’âge de la retraite : Le nombre de retraités est passé de 500 000 à , depuis 2006, 800 000 par an.
Enfin, alors qu’aujourd’hui 1 personne sur 5 a plus de 60 ans, en 2040, la répartition sera d’une personne sur 3.
Ces évolutions démographiques se traduisent très concrètement : « aujourd’hui, 10 actifs financent 4 retraités, en 2040, ils en financeront 7. »
Si l’on ne changeait rien ?
Avec de moins en moins d’actifs pour financer les pensions de retraités de plus en plus nombreux, l’équilibre financier des régimes de retraite est menacé.
En 2020, le déficit de l’ensemble des régimes sera de plus de 50 milliards d’euros par an et de plus de 100 milliards en 2040.
La nécessité de la réforme :
Si rien n’est fait, deux hypothèses existent : baisser très fortement les retraites ou augmenter très fortement le montants des cotisations : la promesse d’une retraite sereine et proportionnée aux revenus de toute une vie est donc menacée.
Personne ne peut accepter que le niveau des retraites soit divisé par deux à l’horizon 2040 par manque de volonté de réforme. Pour sauver notre système de retraite, le gouvernement est donc obligé de faire une réforme.
Des régimes variés pour un pacte social unique :
Le système des retraites en France est le produit d’une histoire longue qui se traduit par la variété des régimes. Il existe ainsi des régimes différents pour les salariés du secteur privé, du secteur public, les non-salariés, professions libérales et indépendantes et les agriculteurs, salariés ou non.
Des régimes complémentaires s’ajoutent à ce dispositif ainsi que des régimes dits "spéciaux" (EDF, GDF, SNCF, ...).
Dans le régime général des salariés du secteur privé, la pension est calculée sur les 20 meilleures années et le sera, à compter de 2008, sur la base des 25 meilleures années. Elle requiert, pour une retraite à taux plein, 40 ans de cotisations et équivaut à près de 50 % du salaire de référence. Pour une durée inférieure de cotisation, on décompte un abattement de 2,5 % de la pension par trimestre manquant. A cette retraite de base, s’ajoute une pension d’un régime complémentaire.
Pour les fonctionnaires, la pension est calculée sur la base du traitement hors primes des 6 derniers mois de carrière. Le nombre requis d’annuités est de 37,5 et la pension versée de 2 % par annuité pour atteindre le taux plein de 75 % du traitement de référence.
Les principes de financement des retraites en France
Le choix du système par répartition : il existe deux systèmes de financement principaux : la répartition et la capitalisation. Dans de nombreux pays, les deux systèmes coexistent en représentant une part variable du financement total des dépenses de retraites.
Depuis 1945, la France a fait le choix de la répartition, qui assure la solidarité entre les générations. A la différence d’un système de retraite par capitalisation, les cotisations vieillesse des actifs ne sont pas épargnées dans l’attente de leur retraite : elles sont immédiatement dépensées pour financer les pensions des retraités.
La création d’un Fonds de réserve : un fonds de réserve pour les retraites a été créé en 1999 afin de prendre en charge une partie du financement des retraites entre 2020 et 2040 mais ce fonds ne permettra pas, à lui seul, de relever le défi, ni en 2020 ni plus tard.
Comment ont fait nos voisins Européen ?
La France connaît un âge moyen de départ en retraite parmi les plus bas d’Europe (58,7 ans), loin derrière la Suède ou le Royaume-Uni (63,2 ans en moyenne). Confrontés au même type de difficultés démographiques, nos voisins européens ont très largement entamé la réforme de leurs systèmes de retraite. Le principal enseignement que l’on peut tirer des exemples de nos voisins européens, c’est que, partout, la réforme a été engagée, dans un esprit de responsabilité.
Ages de départ
Age légal
Age réel
Allemagne
65
61,6
Belgique
65 (h), 62 (f)
58,1
Espagne
65
61,4
France
60
58,7
Italie
de 57 à 65 ans
60,4
Royaume-Uni
65 (h), 60 (f)
- 65 (f) en 2020
63,2
Suède
de 60 à 70
63,2
Agir pour sauver les retraites :
Une détermination, des objectifs, une méthode : le Gouvernement agit avec l’ensemble des acteurs concernés pour engager la réforme.
Agir avec détermination :
Le Gouvernement est déterminé à agir dès maintenant en lançant le processus de réforme pour préserver notre système de retraites par répartition. Les solutions existent, comme en témoignent nos voisins européens qui ont entamé leur propre réforme.
Agir pour des solutions sûres, justes et souples :
• DES SOLUTIONS SÛRES : le Gouvernement veut sauver nos régimes de retraites par répartition. En donnant la meilleure garantie, pour assurer à chacun une retraite. En offrant un véritable droit à l’information tout au long de la vie active. En ajustant la durée effective d’activité et de cotisation. En redonnant au sein de l’entreprise une place aux salariés expérimentés. En rendant plus progressive la rupture entre travail et retraite. En n’affectant pas, enfin, le montant des pensions des retraités actuels.
• DES SOLUTIONS JUSTES : le Gouvernement veut un système plus équitable. En réduisant les différences entre les régimes. En tenant compte des situations particulières. En mettant aussi en place de manière progressive les mesures prises.
• DES SOLUTIONS SOUPLES : le Gouvernement est déterminé à accroître la liberté dans notre système. En permettant à chacun de choisir plus librement le moment de son départ à la retraite. En permettant aussi de travailler plus longtemps pour améliorer sa retraite. En permettant, enfin, de compléter sa pension par une épargne librement choisie.
Agir dans le dialogue et la concertation :
La retraite est l’affaire de tous. Les questions qu’elle pose sont un enjeu de société. Les solutions dépendent de nous tous. Et l’objectif est de dégager un consensus national. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement vient d’engager une phase de dialogue avec l’ensemble des acteurs impliqués et, notamment, les partenaires sociaux. Au terme de cette phase de concertation, il soumettra un projet de réforme au Parlement. Avant l’été 2003, ainsi que le Premier ministre s’y est engagé.
Les principaux ''leviers'' :
Il existe 3 principaux ''leviers'' sur lesquels il possible d’agir, à des degrés différents pour chacun d’entre eux, afin d’assurer l’équilibre de notre système de répartition :
Le niveau des pensions, mais il s’agit aussi de maintenir un bon niveau de retraites. Si rien n’est fait, les pensions seraient diminuées de moitié d’ici 2040.
Le niveau des cotisations sur les actifs, mais on ne peut pas tout faire peser sur les cotisations, c’est dangereux pour l’emploi. Ce levier ne peut être utilisé seul car pour équilibrer les régimes, il faudrait augmenter les cotisations de 50 %, d’ici 2040.
La durée effective d’activité et de cotisation : les français partent à la retraite en moyenne avant 60 ans. Dans un monde où l’on vit de plus en plus longtemps, et où l’on passe de plus en plus de temps à la retraite, il faut redéfinir le lien au travail. Chez nos voisins européens, les âges effectifs de départ à la retraite sont plus élevés. Il faut pour cela permettre aux salariés âgés de mieux trouver leur place. Si ce paramètre était le seul levier possible , il faudrait allonger de 6 ans la durée de travail, la réforme de 1993 étant intégralement prise en compte.
La méthode du Gouvernement :
D'après le Gouvernement, il s'agit de sauver le systèmes des retraites, en privilégiant la concertation et le dialogue, préalables nécessaires à l’action. L’avenir des retraites n’est pas une affaire d’experts. Le Gouvernement annonce son intention d'écouter l’ensemble des acteurs impliqués sur ce dossier, et notamment les syndicats.
Après cette phase de consultation et de dialogue, le gouvernement entamera une phase de concertation, puis prendra des décisions. Ces décisions seront soumises au Parlement.
Conclusion :
Il semble que la réforme des régimes de retraite en France soit nécessaire à leur survie; encore faut-il qu'elle puisse être mener pour le bien-être de tous.
dsl pr lé 3 shema et la mise en forme mé i passe pa...
(-_-')- faux branleur
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